Golden Boy

Golden Boy
Kintaro Oé est un jeune homme ordinaire de 25 ans. Ordinaire... ? Ancien étudiant de l'université de droit de Todaï, il arrête subitement ses études après avoir passé toutes ses UV.
Derrière son air ingénu et son côté pervers se cache un aventurier moderne parcourant le Japon sur son fidèle vélo, Mikkazuki, dans le seul et unique but d'apprendre à « l'école de la vie », n'ayant plus rien à apprendre de l'école.
Rempli de qualités humaines, Kintaro fera la rencontre de femmes toujours plus attirantes et sexy, le méprisant, mais auxquelles il parviendra à prouver sa valeur en réalisant à chaque fois un vrai exploit...

Kintaro Oé : Agé de 25 ans, il souhaite "apprendre à l'école de la vie", varier ses expériences, mais pas forcément être payé. On sait très peu de choses sur son passé, si ce n'est qu'il est un véritable génie pour avoir passé toutes les UV de Todaï.

Intelligent, altruiste, patient, persévérant, assoiffé de connaissance, empathique, doté d'une grande capacité d'adaptation, notre Golden Boy a des compètences diverses et variées. Il en devient même difficile de le cerner à 100% ! Il possède aussi un côté pervers (voyeurisme + une passion certaine pour les lunettes de WC...).
Toujours sur son vélo et armé de son carnet dans lequel il marque les moindres détails, il parviendra à chaque fois à toucher le cœur des gens qui l'entourent.

Au sujet des autres personnages : Kintaro voyageant sans cesse et les histoires se clôturant généralement en un chapitre dans les deux premiers tomes, il demeure le seul personnage vraiment récurrent de la série. Bien que l'auteur s'attarde parfois sur une histoire en particulier, il est rare de revoir un personnage secondaire dans la série, c'est pourquoi je ne présenterai que quelques personnages marquants du tome 1 et apparaissant dans les OAV.

La patronne : Directrice d'une société s'occupant de créer des logiciels, elle est le 1er patron que le lecteur découvre à embaucher Kintaro.
Elle est la caricature de la femme moderne qui ne se soucie que de son image et de sa carrière. Elle méprisera notre héros et le regardera toujours de haut (et il faut dire qu'il n'arrange en rien les choses avec sa passion dérangeante pour les W.C... Mais évidemment, c'est sans compter sur le fait que notre Golden boy va accomplir un petit exploit en soi...

Naoko Katsuda : Fille unique d'un maire mafieux, cette adlescente sûre d'elle car protégée par son père très influent prendra un malin plaisir à manipuler Kintaro, sûre de l'avoir fait tomber sous son charme, lui qui travaille cette fois-ci pour la campagne électorale de son père.
Elle aussi le méprisera, mais finira par reconnaître la valeur sa valeur après une action de notre Golden Boy des plus surprenantes.

Noriko : Elle travaille dans le restaurant de ramen familial.
Timide et réservée, elle est amoureuse de l'homme qui sauva son père après son accident de voiture.
Notre vagabond de l'apprentissage fera donc la rencontre de cette jeune fille lorsqu’il travaillera dans son restaurant, étant embauché suite à la blessure que le père de Noriko a essuyé après s'être fait renverser. Encore une fois, notre golden boy réalisera une prouesse. Elle est un des rares personnages féminin de l'histoire à ne pas sous-estimer Kintaro dès le départ.

Vagabond de l'apprentissage, « si tu as vécu sagement, tu mourras sans regrets » !
L'idée de ce manga est particulièrement intéressante, et avouons-le, l'histoire n'est franchement pas banale : doté d'un charisme non-négligeable, le seul objectif de notre héros est "d'apprendre".
Ainsi, il ne voudra pas nécessairement être payé du moment que son travail est "instructif". L'auteur semble même avoir créé ce manga pour donner envie aux jeunes de travailler et de s'instruire. Véritable critique de la société nipponne, c'est entre les lignes que l'on peut percevoir toutes les subtilités du titre.

Misogyne M. Egawa ?
Le schéma narratif de Golden Boy est toujours le mêmes : la rencontre avec une charmante jeune femme qui en général sous-estimera notre pauvre héros.
Mais notre cher Kin réalisera un exploit toujours plus étonnantqui fera tombera des nues ces dames et qui tomberont systématiquement amoureuse de lui, mais il est déjà trop tard : le voila parti sur son fidèle vélo Mikkazuki, déjà en route pour faire de nouvelles expériences...
...Sexe avez-vous dit... C'est juste qu’il a une santé irréprochable, physiquement comme mentalement...

BG n'est pas un manga à mettre entre toute les mains : de la gentille comédie érotique que ce manga est dans les deux premiers volumes, EGAWA fait partit son oeuvre dans des délires érotiques de plus en plus tordus ! Et veuillez bien croire que la mention moins de 16 ans de Tonkam n'est pas à prendre à la légère. C'est hélas là que la plupart des lecteurs arrêtent de lire la série, croyant à tort que le manga vire tout simplement au porno/érotique. Encore une fois, il faut savoir lire entre les lignes : personnellement, je n'ai jamais lu un manga érotique avec autant de dialogues. Il faut faire preuve d'assez de jugeote pour percevoir là un réel message , certes difficile à décrypter, mais bien présent (soumission à des pratiques peu orthodoxes afin de se faire accepter par un groupe par exemple, ect.).

Au niveau du trait...c'est...instructif !
Le trait de Tatsuya Egawa lui est propre : on reconnait son dessin comme on distingue immédiatement celui de Toryama. C'est délicieusement caricatural et marqué, mais le tout ne manque pas de finesse pour autant (reconnaissons que les personnages féminins sont vraiment, mais alors vraiment bien mis en valeur ce qui n'empêche pas Egawa de pouvoir dessiner volontairement des protagonistes franchement laids).Les décors sont recherchés et on laisse souvent la place aux nombreux dialogues. GB fait partie de la belle époque où l'on ne dessinait que des mangas « fait main », sans retouche numérique.

Humour
Il faut bien l'avouer, l'humour est omniprésent, surtout dans les deux premiers tomes.
Les mimiques de Kintaro sont à se tordre de rire, et son côté pervers qui ne cesse de progresser au fur et à mesure des volumes, est le ressort comique le plus courant du manga.

Ecolo ?! Un jour, il sauvera le Japon, voire le monde !... Enfin peut-être...
Le récit s'étend aussi sur des sujets tels que l'écologie et nous pose une véritable problématique. Critique de la société (le système éducatif japonais ), de la politique et de bien d'autres domaines que vous découvrirez par vous-mêmes.
Certains penserons que Egawa divague, mais cette leçon moraliste de la société nippone de l'époque vient peut-être du fait que le mangaka fut professeur de mathématiques à une époque fut témoin de tous les problèmes qu'il évoque dans son histoire.

Manga abordant différents thèmes, comprenant un héros charismatique qui ne fait pas l'unanimité (il faut avouer que Kintaro est vraiment... « Berk » des fois) avec une histoire qui tient la route pour certains, mais qui part complètement à la dérive selon d'autres : GB est un seinen qui divise, à ne pas mettre entre toutes les mains.

Mais c'est peut-être aussi ça sa véritable force : quoi que l'on dise, personne n 'est indifférent. Kintaro Oé signifie Bonhomme d’or d'où le titre, Golden Boy. À force de lire ce manga, je sens grandir en moi cette faim insatiable de l'apprentissage à mon tour...
C'est armé de la bicyclette rose (édition spécial Dora et Babouche, explorateurs fougueux) de ma petite sœur que je viens de me décider à l'instant : j'arrête l'école, et je vais moi aussi apprendre à l'école de la vie. C'est parti pour faire le tour de la France !!
J'apprends !! J'étudie !! Je m'instruis !! « DRING ! DRING» ! CRIIIIIIIIII PFFFffffffff!!!
(Prends un carnet sorti de sa poche et un stylo, puis note)
"Roue avant crevée en roulant sur un caillou. Raison : je suis trop lourd pour un vélo d'une enfant de six ans...". Instructif ! C'était la leçon du jour...
, le 01.06.2011

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Titre original Golden Boy
1ère parution
Genre(s) Aventure, Comédie, Ecchi
Volume(s) 10
Auteur(s)
Éditeur Tonkam
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