Meru Puri

Meru Puri
C’est l’histoire d’un mec qui est un enfant. Mais attention, c’est un prince, à ne pas confondre avec un chérubin ordinaire.

Son frère qui est très méchant lui jette un sort qui le transporte dans notre monde ! Bah ouais, je ne vous l’ai pas dit mais le petit prince vient d’un royaume enchanté.
Bref, il traverse le miroir d'Airi (l’héroïne) qui fait office de portail entre notre monde et celui d’Alam (le petit prince). Airi décide de s’occuper d’Alam… qui se transforme en un adolescent BG dès qu’il est dans le noir. Airi resistera-t-elle à ses pulsions… Heu… sentimentales ?!

Airi Hoshina : Lycéenne de 15 ans, elle ne rêve que de rencontrer son prince charmant, ce qui lui vaut parfois les moqueries de son entourage. Ses parents vivant à l’étranger, elle habite chez elle toute seule et s’occupera d’Alam dès son arrivée. Si elle commence par être une maman de substitution pour lui, ses sentiments deviennent plus confus lorsque le jeune homme se transforme en un superbe adolescent dès qu'il est dans le noir…

Alam Aster Ey Daimonia Eucalystia : Second fils du roi d’Aster, Alam est un petit garçon au tempérament orgueilleux et hautain. Il a atterri dans notre monde via le miroir d'Airi, dont il tombe amoureux. Elle seule a la capacité de lui rendre son apparence normale grâce à un bisou sur sa joue (olol c’est sex' tout ça). Malgré son caractère un poil énervant, c’est un personnage qui sait être juste et qui apprécie les choses simples comme tout enfant de son âge.

Nakaôji : Camarade de classe d'Airi qu’elle considère comme son prince charmant, c’est un jeune homme au top niveau dans toutes les matières scolaires. Ses qualités ne se limitent pas à son cerveau puisqu’il est doté d’un physique avantageux en plus d’être sociable, cool, drôle et poilu. Ok, les poils c’était une blague. Les BG n’en ont pas dans les shôjos c’est bien connu.


Ah, Meru Puri ! Shôjo qui précède le très populaire Vampire Knight, on sent qu’il n’a été conçu que pour voir si la mangaka était susceptible ou non de parvenir à capter l’attention du public avant de se lancer dans une série longue. Vampire Knight a par la suite confirmé que c’était bien le cas.
Test réussi !

Dénué d’originalité, MP use et abuse de ficelles scénaristiques que l’on ne manquera pas de reconnaître.
Effectivement, les transformations d’Alam au contact du noir qui le mutent en un jeune adolescent ultra canon renvoient presque automatiquement au shônen de Rumiko Takahashi, Ranma ½. La référence à l’œuvre ne s’arrête pas là puisque de cette métamorphose découle des quiproquos et autres situations cocasses que l’on retrouve dans la plupart des mangas de la maman de Ranma.
Je ne vous parle même pas des caricatures de protagonistes que l'on doit se taper, m'enfin en l'espace de 4 tomes, difficile de bien les développer en même temps. Il faut tout de même reconnaître que ces caricatures sont bien mises en scène et maîtrisées, c'est déjà de gagné.

Malgré ce manque flagrant d’originalité et de profondeur, Meru Puri reste un shôjo convenable en grande partie à cause du dessin de Matsuri Hino : son trait est fin et soigné, ses découpages dynamiques nous permettent d’oublier l’histoire un poil niaisarde que l’on survole plus qu’on ne lit.

Les héros sont stylés et possèdent un certain charisme que l'on retrouvera plus tard dans VK. Ajoutez à cela la relation ambigüe shotacon qui met un peu de piment façon CLAMP et vous obtenez un mélange qui est un minimum divertissant.
MP parvient à s'inspirer sans jamais aller jusqu'à la pure copie, ce qui est franchement honorable.
La petite touche personnelle d’humour de l’auteur rehausse un peu le niveau de l’ensemble du titre sans pour autant en faire une œuvre qui mériterait sa place dans vos étagères.

MP saura toucher le coeur des aficionados, mais il aura en revanche plus de mal à séduire les véritables fans du genre, plutôt à la recherche d'un concept plus novateur.
Ça n'est pas bien grave au final car comme dit plus haut, MP n'a pas été publié selon moi dans le but de conquérir le monde entier, mais plutôt pour voir si avec une histoire ultra basique, la mangaka saurait appâter ses lecteurs.


Meru Puri n’est ni bon, ni mauvais. Si vous êtes un/un inconditionnel/lle de Matsuri Hino, jetez-vous dessus ! En dehors de cela, vous ne louperez pas grand-chose même si les dessins sont beaux en plus de situations burlesques relativement sympathiques.
, le 27.01.2013

Commentaires 1

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Ji_Aizen Voir le profil
19.01.2014 à 10h40
J'aime beaucoup ce manga. *o* C'était une histoire vraiment adorable et qui sort un peu de l'ordinaire car cette fois, ce n'est pas un triangle de trois adolescents... Dessins magnifiques, en un bon nombre de 4 tomes, drôle, je le recommande pour ceux qui veulent une petite série sympa et qui ne reviendra pas trop chère. o/
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Titre original Meru Puri: Meruhen Purinsu
1ère parution
Genre(s) Amour & Amitié, Comédie, Fantastique & Mythe
Volume(s) 4
Auteur(s)
Éditeur Panini Comics en 2005
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