Maison Ikkoku

Maison Ikkoku
Yûsaku Godaï est un jeune homme malchanceux dans les études et suite à ses échecs scolaire (qui sont dû aux loufoques habitants de la pension dans laquelle il réside), notre héros se décide à partir. Mais c’est au moment de son départ qu’il fait la rencontre de la toute nouvelle gérante, Kyôko. Yûsaku est sous le charme, mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’un obstacle de taille se dresse devant lui : elle vient de devenir veuve, à seulement 20 ans. Il fera pourtant tout pour conquérir le cœur de la belle…

Yûsaku Godaï : Le héros de l’histoire, qui hélas aura bien du mal tant dans ses études que dans sa vie sentimentale à cause des habitants de la pension.
C’est un personnage plutôt mature contrairement à ce que l’on pourrait penser, se remettant toujours en question quant à son avenir.
En contraste avec cette maturité, il est assez rêveur, fantasmant sur la nouvelle gérante, dont il est fou amoureux.
Il vit dans la chambre 5 (son nom est Godaï (go=5 en japonais). Chaque habitant de la pension occupe une chambre dont le numéro correspond à son nom/prénom).
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Kyôko Otonashi : Nouvelle gérante de la pension, Kyôko est veuve à seulement 20 ans. Adulte, gentille, on découvrira au fur et à mesure du manga une jeune femme comme les autres, jalouse, hésitante, mais hantée par le souvenir de son défunt mari. Elle possède un chien du nom de Soïchiro.

Shun Mitaka : Rival direct de Yûsaku, Mitaka est lui aussi amoureux de Kyôko. Issu d’une famille aisée, c’est un talentueux professeur de tennis.
Il est l’opposé même du héros : riche, souvent élégant, il est entreprenant avec Kyoko, saisissant la moindre occasion pour s'en rapprocher.
Il possède cependant un sacré point faible: en effet, il a une peur phobique des chiens, peur qui sera l’arme principale de Yûsaku pour contrer ses assauts.
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Yotsuka : Locataire de la chambre voisine de Yûsaku, Yotsuya est un opportuniste. Il n’hésite pas à faire chanter notre héros et même à lui soutirer des vivres…
On ignore tout de ce personnage, que ce soit son métier, son âge, ou même comment il fait pour subvenir à ses besoins… C’est un fêtard, comme la plupart des habitants de la pension, observant d’un œil amusé les aventures sentimentales de notre héros.

Mme Ichinose : Mère au foyer petite et rondelette, elle donne l’impression que son jeune fils est plus responsable qu’elle.
Fêtarde invétérée et grande buveuse à l'instar de Yotsuya, elle ne rate jamais l’occasion de passer une bonne soirée (souvent dans la chambre de notre héros…).
Elle se liera d’amitié avec Kyôko.

Akemi : Souvent habillée très légèrement, Akémi est elle aussi une grande buveuse. Elle travaille dans un bar et n’hésite pas à s'éclater dsè que l'occasion se montre.

Rumiko Takahashi fait partie des mangaka qui, à défaut de posséder un trait somptueux, savent raconter des histoires, et des bonnes pour le coup. Bien que son dessin s’améliore passé le volume 3, et que les planches soient parfois même très jolies, on est loin de Kentaro Miura, de Takeshi Inoue, ou encore de Obata, passés maîtres dans cet art. Cependant, il se dégage un charme unique de ce manga qui est propre à l'auteur de Maison Ikkoku.

C’est un peu comme lire une œuvre de Adashi, on est tout de suite captivé par la manière dont sont orchestrés les relations entre les différents protagonistes.
On aurait pu penser qu’avec une veuve pour héroïne principale, Maison Ikkoku aurait pu se noyer dans un style à l'eau de rose… Et bien c’est faux. C’est même un titre qui joue sur l’humour des quiproquos et on en redemande ! Terriblement bien narrée, le scénario s’étend sur 7 années, ce qui laisse à nos héros le temps de grandir, mûrir, et de changer de perspective.

Les années 90, c’était l’époque ou un shônen de comédie romantique n’avait pas besoin de fortes poitrines pour marcher. On joue parfois la carte des sentiments mais jamais dans l’excès. Kyôko n’est pas une veuve qui se morfond 24h/24, et Yûsaku n’est pas un héros débordant de détermination.

Malgré l’aspect comique de la série, les héros sont avant tout humains et réagissent donc en tant que tels, ils sont déçus, jaloux, heureux… C’est sûrement ça qui fait perdurer le succès de Maison Ikkoku en dépit des années qui passent, le ton léger n’enlèvant rien au côté réaliste de la série. Le style graphique un peu ratatiné au début progresse pour nous donner des visages plus fins et ronds, et dieu soit loué, on termine cette magnifique histoire de manière magistrale, sans bâclage.

Maison Ikkoku est un récit qui reste encore original pour notre époque (le thème de la veuve à conquérir, je ne l’ai pas souvent lu personnellement ),
c’est en 15 tomes à l'origine mais composé en 10 aux éditions Tonkam. Le meilleur, c'est qu'aucun chapitre n’est à mon sens inutile, puisque contribuant constamment au développement de l’histoire, là où Love Hina s’autorisait par exemple un ou deux chapitres hors sujet par tome. Laissez-vous tenter, c’est émouvant, c’est bien raconté, et c’est un classique qui mérite largement sa place dans votre étagère.
, le 07.01.2010

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Titre original Maison Ikkoku
1ère parution
Genre(s) Amour & Amitié
Volume(s) 10
Auteur(s)
Éditeur Tonkam
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