City Hunter

City Hunter
City Hunter alias Ryô Saeba, est un nettoyeur, un homme de l'ombre. De la demande de filature à celle de garde du corps et même parfois d'assassinat, il est dans tous les bons coups avec son partenaire Hideyuki Makimura, redouté de tous dans le milieu des mafieux et de tout ce qui entoure le monde sous-terrain.
Mais Hideyuki se fait assassiner lors d'une affaire, et il demande à Ryô de prendre soin de sa sœur, Kaori. Celle-ci devient alors la nouvelle partenaire de notre héros.

Ryô Saeba : Il est City Hunter, un redoutable nettoyeur à l'adresse hors pair avec une arme à feu. Il a de plus une constitution solide et se débrouille très bien au corps à corps.
C'est un véritable pervers qui n'a de cesse de courir après les jolies filles, refusant d'effectuer un travail si la personne qu'il doit protéger n'est pas une superbe créature féminine.
Il lui arrive cependant d'accepter la demande d'hommes. Dans tous les cas, il faut que chaque requête fasse vibrer son cœur. Il cache une évidente sensibilité derrière ses airs de voyeur, et cache un passé des plus mystérieux.
L'une de ses particularités est d'avoir une érection quasi immédiate en présence de belles femmes (le fameux mokkori, dit coucou en Français).

Hideyuki Makimura : Ancien partenaire de Ryô et frère adoptif de Kaori, Hideyuki se fera malheureusement assassiner par une puissante organisation.
On sait qu'il était un grand frère d'une grande tendresse et un très bon ami de Ryô.

Kaori Makimura : Sœur de Hideyuki, elle rejoindra Ryô afin de venger son frère. C'est elle qui s'occupera notamment d'accepter ou de refuser les demandes qui sont faites à Ryô.
Elle n'a de cesse de modérer les ardeurs de Ryô envers les clientes féminines qui l'engagent en le tabassant avec un énorme marteau pesant des tonnes. D'apparence androgyne, elle se fait souvent taquiner par son partenaire à ce sujet, ce qui l'énerve fortement.
Débutante dans le métier de nettoyeur, elle se verra confier l'arme de son frère et fera au fur et à mesure ses preuves.

Umibôzu : Dit Mammouth ou l'Eléphant, il est considéré comme le rival Direct de City Hunter dans le milieu.
D'apparence inflexible, Umibôzu développe une phobie des chats, et plus particulièrement des chatons. Mais malgré son apparente froideur, il semble posséder un bon fond.

Saeko Nogami : Ami de Ryô, elle le manipule constamment en lui promettant à chaque fois « un coup » (comprenez par là un rapport sexuel avec elle).
C'est une inspectrice aux méthodes redoutables qui se bat avec de petits couteaux cachés en général sous sa mini-jupe.

City Hunter est un manga qui, au premier abord, ne paraît pas être un shônen.
De même que Death Note s'est distingué par une trame assez psychologique et ne nous donne pas l'impression d'être un shônen à cause de la maturité du titre, on a du mal à croire en lisant les 3 premiers tomes de City Hunter que c'est un manga du JUMP. Ryô nous apparaît au début comme un personnage assez sombre et froid, un assassin.
Mais cette ambiance sombre n'a pas dû ravir les lecteurs du Shônen Weekly JUMP (hebdomadaire de manga destiné en général aux 10 à 14 ans) et l'auteur remanie quelque peu sa série avec notamment l'apparition d'un humour burlesque.
Kaori est souvent pris pour un homme au début, et Ryô en rajoute souvent une couche, ce qui a pour effet de créer une longue série de quiproquos. De même, le côté pervers de Ryô ressort de plus en plus pour devenir même un aspect comique récurrent du manga (les coucou ou Mokkori en japonais, fameuse érection de Ryô, ou encore le fait que Ryô soit censé être le numéro 1 parmi les nettoyeurs perde tout contrôle à la vue de quelque chose un tant soi peu féminin).
L'humour du mangaka ne changera pas tout au long de sa série, et il en est de même pour son scénario. Ryô recueille Kaori après la mort de son ancien partenaire, et elle deviendra alors sa nouvelle équipière.

Ils s'occuperont les ¾ du manga de la protection de jeunes femmes (qui tombent au passage quasiment toutes sous le charme de Ryô alors qu'elles étaient toutes réticentes à ses avances), l'assassinat étant passé à la trappe depuis que Kaori est arrivée...
Heureusement et malgré la redondance scénaristique de l'œuvre, le trait de Hôjo s'améliore (et on comprend tout de suite pourquoi Tukasa Hôjo est bien le maître de Takeiko INOUE), et la mise en scène de ses planches devient superbe passé le volume 15. On sent alors une inspiration assez comics (avec les personnages qui sortent des cases notamment).
Les personnages sont charismatiques mais jamais véritablement sérieux malgré le fait que la série se déroule dans un milieu rempli de gangster et censé être plutôt noir en conséquence. Ryô, alias City Hunter et réputé comme le meilleur de sa profession, est en réalité un joyeux loufoque qui ne pense qu'à s'amuser et draguer la gente féminine, malgré les nombreux coups de marteau de sa partenaire, et même les gangsters sont tournés au ridicule.
Même s'il est vrai que l'humour et la trame répétitive du manga peuvent lasser, les révélations sur le passé de Ryô et l'évolution de sa relation avec Kaori font toute l'essence du manga.

Certaines planches sont de véritables œuvres d'art, l'auteur consacre parfois une page entière au couple Ryô/Kaori, frisson garanti. Finalement, le côté lourdingue de Ryô et agaçant de Kaori ne sont peut-être là que pour désamorcer les moments plus lourds émotionnellement parlant de l'œuvre, car il est vrai que le deuil de Hideyuki est assez vite expulsé.
Heureusement, l'auteur s'y attardera plus tard.

City Hunter est une œuvre culte, qui vaut le coup malgré sa redondance scénaristique rien que pour les révélations sur le personnage de Ryô qui fait tomber presque toutes les belles du manga, et sa relation complexe avec Kaori.
Et pour ceux qui se seraient lassés de la surenchère d'humour de l'auteur, lisez donc Angel Heart qui reprend les personnages de la série mais dans un univers parallèle à celui de City Hunter.
, le 10.02.2010

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Titre original Shitī Hantā
1ère parution
Genre(s) Non défini, Comédie, Enigme & Policiers
Volume(s) 36
Auteur(s)
Éditeur J’ai lu - Panini Comics
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