Quelques autres personnages
Kôda Ruriko : La mère de Mikako, elle est très enfantine et couve énormément sa fille depuis sa séparation avec son père. Elle est mangaka, et boit beaucoup pour oublier les dates fatales où elle doit rendre ses planches...
Toku-Chan : Son vértiable nom est Tokumori, mais Mikako et Tsutomu ne l'appellent jamais ainsi, le considérant comme leur grand frère depuis l'enfance. Il est gérant d'un bar où les grands évènement de la "famille" sont fêtés, et où généralement cette même "famille" va consommer...
Noriji : Noriji est le gardien de l'immeuble, même si c'est un personnage qui a un rôle (très) secondaire, ses apparitions sont à chaque fois remarquées par ses célèbres "panneaux d'état" que l'on retrouve même dans l'anime. Un personnage qu'on retrouvera d'ailleurs dans Para-kiss, ce qui fait toujours plaisir !
Hama-Chan Sensei : Le professeur de couture. Elle est sadique envers ses élèves, mais en réalité, elle les fait bosser pour qu'ils révèlent le meilleur d'eux-même, elle est d'ailleurs adorée de tous ses élèves.
Sakurada : Père de Mikako, il quitte sa famille alors que Mikako est encore jeune. Ils se retrouvent néanmoins peu après ses dix-sept ans. Photographe de génie, il prend Tsutomu sous son aile, qu'il considère d'ailleurs comme son fils.
Seiji : L'extra-terrestre flamboyant est le personnage qui fait l'apparition la plus tardive, mais il prend néanmoins une place importante puisqu'il est quasiment tout le temps chez les Kôda, étant donné qu'il devient l'assistant de Ruriko. Il était à la Yaza-gaku, et était réellement très doué, mais à préféré s'orienter vers la coiffure. Il devient rapidement un allié et un ami précieux pour Mikako à qui il donne de nombreux conseils.
Dans gokinjo monogatari, l'auteur aborde quelque chose qui lui est cher : le stylisme. Elle manipule parfaitement le sujet, et le fait que ça la passione nous fait totalement rentrer dans l'univers de la Yaza-gaku et de tous ces stylistes ou artistes en herbe. Comme toujours, Ai Yazawa est un maître en ce qui concerne ses personnages et leurs sentiments. Elle a le génie de tout transmettre, que ce soit amour, amitié, rivalité, dilemme, etc, mais de façon si juste, que l'on s'identifie ou que l'on comprend parfaitement le personnage, jamais de niaiserie si propre au shôjo, juste une histoire qui accroche son lecteur, et va jusqu'à le passioner.
De plus, le trait de Ai Yazawa évolue, et à la fin, on retrouve les magnifiques dessins qui précedent Kagen no tsuki. En effet, elle quitte peu à peu les visages un peu difformes ou les trais exagérés, et peu à peu, les planches deviennent sublimes, les expressions de plus en plus réalistes, un régal, cette mangaka a un trait exceptionnel : en tant que mangaka shôjo, elle doit parler de sentiments : et ses personnages sont parfaits, en total accord avec ce qu'ils sont à chaque moment, de plus, elle possède un petit quelque chose par rapport à la tenue (dans les deux sens du terme) de ses personnages, ce qui les rend charismatiques pour n'importe quelle pose. Malgré le fait que gokinjo soit un shôjo, et même si c'est Mikako qui guide le manga, contrairement à la plupart des shôjos, Gokinjo possède une histoire réelle, indépendante, et certains passages sont à se rouler par terre...
Gokinjo rassemble donc humour, sentiments (mais c'es magnifiquement décrit), dessins à tomber, personnages irrésistibles, et j'en passe... un manga riche à tous niveaux, que je vous reconseille chaudement.
Je finirai sur une comparaison, puisque NANA est devenu culte en France. C'est très subjectif (comme le reste de l'article), mais je tiens à exposer ce point : certains diront que les deux mangas se valent, et je dirai oui, mais sur la durée, Gokinjo est bien meilleur, le nombre de volumes est parfait par rapport au temps qui s'écoule. Pour moi, le meilleur Yazawa, sans aucun doute. Petite parenthèse sur l'anime: gokinjo est certainement son manga le mieux retranscri en anime, mais honnêtement, Ai Yazawa, c'est fait pour être lu, impossible de rentranscrire son univers, mais regarder l'anime après le manga peut s'avérer très intéressant, donc si vous avez l'occasion d'un petit matage, saisissez l'occasion !
De plus, le trait de Ai Yazawa évolue, et à la fin, on retrouve les magnifiques dessins qui précedent Kagen no tsuki. En effet, elle quitte peu à peu les visages un peu difformes ou les trais exagérés, et peu à peu, les planches deviennent sublimes, les expressions de plus en plus réalistes, un régal, cette mangaka a un trait exceptionnel : en tant que mangaka shôjo, elle doit parler de sentiments : et ses personnages sont parfaits, en total accord avec ce qu'ils sont à chaque moment, de plus, elle possède un petit quelque chose par rapport à la tenue (dans les deux sens du terme) de ses personnages, ce qui les rend charismatiques pour n'importe quelle pose. Malgré le fait que gokinjo soit un shôjo, et même si c'est Mikako qui guide le manga, contrairement à la plupart des shôjos, Gokinjo possède une histoire réelle, indépendante, et certains passages sont à se rouler par terre...
Gokinjo rassemble donc humour, sentiments (mais c'es magnifiquement décrit), dessins à tomber, personnages irrésistibles, et j'en passe... un manga riche à tous niveaux, que je vous reconseille chaudement.
Je finirai sur une comparaison, puisque NANA est devenu culte en France. C'est très subjectif (comme le reste de l'article), mais je tiens à exposer ce point : certains diront que les deux mangas se valent, et je dirai oui, mais sur la durée, Gokinjo est bien meilleur, le nombre de volumes est parfait par rapport au temps qui s'écoule. Pour moi, le meilleur Yazawa, sans aucun doute. Petite parenthèse sur l'anime: gokinjo est certainement son manga le mieux retranscri en anime, mais honnêtement, Ai Yazawa, c'est fait pour être lu, impossible de rentranscrire son univers, mais regarder l'anime après le manga peut s'avérer très intéressant, donc si vous avez l'occasion d'un petit matage, saisissez l'occasion !
