Okami


Il était une fois ...

Dans Okami, on incarne Amaterasu, la déesse du soleil réincarnée dans la statue du loup Shiranui.
Sakuya, divinité protectrice d'un pêcher, réveille la déesse de son sommeil de pierre et l'implore de sauver le village de Kamiki en coupant un fruit dans lequel elle a pu emprisonner l'âme des villageois avant le drame. En effet, pendant le repos de la déesse, les ténèbres ont envahi le monde…
Amaterasu va alors devoir se servir de ses pouvoirs divins pour venir en aide aux victimes de la force maléfique qui s'est installée : un pinceau céleste commandant aux éléments. Elle va vite être accompagnée par Issun, un artiste errant de la taille d’une puce qui va la guider au travers de ce nouveau Japon.


Après avoir aidé Sakuya à sauver le village de Kamiki, Amaterasu se lance à la reconquête du Japon. Seulement, la sortie du village est bloqué par un immense rocher. Devant ce dernier, un marchant demande au loup d'aller chercher le guerrier Susano afin de couper ce rocher. Ce dernier est le descendant du mythique guerrier Izanagi qui avait vaincu le vil Yamata No Orochi. Seulement l'homme ne semble pas tout à fait être un « grand » guerrier... Seulement, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la déesse s'empare de son pinceau divin pour débloquer la situation ! C'est le guerrier qui en tirera tous les honneurs mais qu'importe ! La quête d'Amaterasu peut commencer !

… Dans un univers captivant …

Okami est un jeu offrant un background très riche. En effet, l'histoire se déroulant dans un japon féodal où les mythes et légendes sont nés, on croise facilement des références à la culture historique nippone : les ennemis sont des yokais, démons folkloriques, les dangos, onigiris et autres aliments redonnent de l'énergie... Il y a de nombreux contes populaires, comme celui de la princesse Kaguya, qui y sont illustrés, ainsi que de nombreuses superstitions. Peindre un œil au Daruma en est un parfait exemple. Chaque élément du jeu est prétexte pour mettre en avant un aspect culturel. Cependant, le jeu n'est pas réservé exclusivement aux amoureux de la culture nippone. Ce jeu d'action-aventure est vraiment abordable et passionnant, dans la même veine qu'un Zelda. Le scénario est prenant. De plus, il est teinté d'humour, notamment grâce à Issun.


Les graphismes ont un rendu unique qui apporte une identité propre à Okami. Toute l'aventure de notre déesse se fait sur un écran semblable à une estampe japonaise. Le décor, les personnages, sont réalisés de manière à laisser penser qu'ils ont été dessinés au pinceau. Du coup, on a vraiment l’impression de jouer dans une peinture.

La bande son colle tout à fait à l'ambiance du jeu. Elle est variée et s'adapte aux différents rebondissements du jeu. Elle peut être intense lors des combats avec les boss ou plus douce pour les scènes d'émotions. Elle apporte beaucoup d'énergie et de dynamisme. De plus, la bande son reproduit très bien les sonorités que l’on associe à un Japon traditionnel. Seule ombre au tableau, les personnages « parlent » via des petits bruits qui se révèlent agaçants lors de grandes conversations.

...Une quête épique !

J'ai joué sur la version Wii.
Le jeu se joue donc à l'aide de la Wiimote ainsi que du Nunchuk. Ce dernier va essentiellement servir à diriger le personnage alors que la Wiimote va servir pour attaquer ainsi que pour utiliser le pinceau magique. C'est le pinceau qui fait l'originalité du jeu.

Une pression sur le bouton Z entraîne l’apparition d'une toile vierge où la Wiimote va servir de pinceau. Pour dessiner, la déesse possède une jauge d'encre qu'il faudra gérer lors des combats. Ainsi Amaterasu va pouvoir utiliser des techniques de pinceau apprises auprès des 12 divinités qui veillent sur le monde. On peut alors interagir avec l'environnement : faire pousser des plantes, faire se lever le soleil ou encore fabriquer des bombes. La Wiimote joue bien son rôle de pinceau. Seulement, elle demande des dessins précis pour réaliser les techniques, ce qui est un peu énervant lorsque l'on débute.

En agitant la Wiimote, on attaque, mais cette fois une attaque plus physique.
On a le choix entre trois catégories d'armes : les épées, les miroirs et les rosaires. On peut armer deux d'entre elles : une dite principale et l'autre secondaire. En fonction de la classe de l'arme choisie, il y aura des effets différents selon sa place dans l'équipement. Ainsi, chacun peut élaborer sa propre stratégie.

Dans ce jeu, il n'y a pas de niveau à monter mais des attributs divins (des stats) à améliorer telle que de la vie supplémentaire. Pour ce faire, il faut récupérer des sphères de bonheur. Ces sphères peuvent se récupérer en effectuant certaines quêtes annexes comme nourrir les animaux ou encore faire fleurir les cerisiers.

Amaterasu va ainsi vivre ses aventures dans trois arcs narratifs. Ces derniers proposent des trames scénaristiques différentes mais toutes liées entre elles. Ainsi, la trame principale offre un temps de jeu tout a fait respectable, et ce sans compter les multiples quêtes annexes. Ces dernières sont vraiment diverses. Elles peuvent aller de la simple chasse au trésor pour se faire de l'argent de poche jusqu'à trouver 100 perles afin d'obtenir l’arme ultime du jeu. Okami offre un monde ouvert dans lequel notre loup peut évoluer à son rythme avec des tonnes de choses à faire.

Okami est un excellent jeu. Il offre une expérience plaisante et variée dans un univers riche. On apprend beaucoup sur le folklore nippon et ce de façon ludique. Le gameplay simple permet une prise en main rapide et accessible à tous. D'ailleurs, la version Wii donne vraiment l'impression d'avoir un pinceau dans la main. Bref, ce jeu est l'un des essentiels du jeu d'action-aventure !
, le 08.01.2015

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Titre original Okami
Support(s) Wii, PlayStation 2, PlayStation 3
Date de sortie
Genre Aventure
Développeur Clover Studio
Éditeur Capcom
Multijoueur Non
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