Princess Jellyfish

Princess Jellyfish
Tsukimi est une otaku des méduses. Elle leur voue une admiration sans faille. Depuis son arrivée à Tokyo, elle vit dans la résidence Amamizu avec d'autres otakus en évitant le contact avec toutes les autres personnes, et surtout les hommes.
Un jour, alors qu'elle passait devant une boutique de poissons exotiques vendant des méduses, elle s'aperçoit que le vendeur a mis dans le même aquarium deux espèces qui ne sont pas compatibles. Prenant son courage à deux mains, elle tente de faire entendre raison au vendeur. Mais celui-ci est rebuté par son apparence et ne la prend pas au sérieux. Apparaît alors une belle jeune fille qui intervient en faveur de Tsukimi auprès du vendeur. La méduse est sauvée ! En effet le vendeur a confié l'une des méduses à Tsukimi. Elle rentre donc à sa résidence accompagnée de la sauveuse de Clara, la méduse. La jeune fille s'endort alors dans la chambre de Tsukimi.
A son réveil, quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que la sauveuse de Clara est en réalité un homme ! Celui-ci se nomme Kuranosuke.
Très vite, nos deux héros vont être inséparables : Kuranosuke va entraîner notre petite otaku sur les chemins de la mode...

Tsukimi : jeune fille de 18 ans. Elle est passionnée par les méduses depuis que sa défunte mère l'a emmenée à l'aquarium. Elle habite dans la résidence Amamizu.

Kuranosuke : ami de Tsukimi. Il appartient à la famille Koibuchi qui s'illustre dans la politique. Fan de mode, il aime se déguiser en fille.

Shû : grand frère de Kuranosuke. Il approche de la trentaine. Il a eu un coup de cœur pour Tsukimi.

Clara : Elle a été sauvée par Tsukimi avec l'aide de Kuranosuke. Elle est la mascotte de la série.

Les Amars : Les Amars, c'est-à-dire les autres membres de la résidence Amamizu : Mayaya, fan de la série « les 3 royaumes », Banba accro aux trains, Chieko collectionneuse de poupées nippones, de yukata et de kimonos, Jiji qui fantasme sur les hommes d'âge murs et Mejiro, auteur de boy's love.

Princess Jellyfish est un shôjo très orienté comédie. En cause : les six colocataires déjantées de la résidence Amamizu voient leur quotidien bien tranquille totalement bousculé par Kuranosuke. Ce dernier est extraverti, bon vivant, porté sur la mode, pleins aux as... Tout le contraire des Amars ! Ainsi, la rencontre entre ces deux univers ne pouvait que donner lieu qu'à des situations complètement loufoques. Le tout est un concentré de bonne humeur.

La palette de personnages présente dans Princess Jellyfish est une force pour la série. Variés, ils ont tous un caractère différent et se montrent attachants dès les premiers chapitres. Que se soit parmi les frères Koibuchi ou les Amars, il y en a pour tous les goûts. D'ailleurs, les colocataires sont irrésistibles lorsqu'on les voit dans leurs habitudes. Leurs manies prêtent à sourire car si en théorie elles s'imposent des règles de vie très strictes, elles n'hésitent pas à les enfreindre quand ça les arrangent, surtout quand de la viande est en jeu.

L'intrigue principale va se focaliser sur la relation entre Tsukimi et Kuranosuke. Bien que ces deux personnages soient aux antipodes l'un de l'autre, l'histoire va leur permettre de se rapprocher. Ils vont apprendre à apprécier les différences de l'autre et vont changer petit à petit. Tsukimi s'ouvre au monde et Kuranosuke va chercher plus loin que les apparences. Le lecteur va pouvoir observer les sentiments de chacun et ainsi saisir tout l'émotivité du titre.
La trame principale va se complexifier au fur et à mesure des tomes avec comme fil conducteur : empêcher la mise en vente de la résidence Amamizu. C'est autour de cet objectif que l'auteur tisse l'histoire de la petite bande et ce toujours avec légèreté et simplicité. Le récit incorpore également des intrigues et du suspense.

Les dessins de l’œuvre sont très féminins et mignons mais sans le côté « œil brillant » qui caractérise les shôjos. Les traits sont fins et fluides, sauf dans les moments de délires de nos otakus où le trait s'intensifie et se saccade. Les visages sont expressifs, ce qui participent grandement à rendre Princess Jellyfish touchant.

L'édition proposée par Delcourt est simple, mais elle est de qualité : un papier résistant, des onomatopées traduites et surtout des notes explicatives en fin de tome. Ce glossaire est le bienvenu, notamment parce que certains clins d’œil de l’auteur ne sont pas compréhensifs par tous.


L'univers créé par l'auteur est un frais, fun et coloré. Ce shôjo est une vraie bouffée de bonne humeur. Il a de quoi vous faire sourire pendant les 13 tomes que comportent actuellement la série. On est vite attendri par ce conte de fées moderne !
, le 08.01.2015

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Titre original Princess Jellyfish
1ère parution
Genre(s) Comédie
Volume(s) En cours
Auteur(s)
Éditeur Delcourt
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